Histoire du corps et histoire de la tête

Manger avec son corps en écoutant ses sensations (faim, rassasiement) ou manger avec sa tête en utilisant des règles bon/mauvais ?

On aurait tendance à répondre avec le corps … oui mais parfois la tête raconte aussi des histoires intéressantes…

Je fais comment alors ?

Que dis le corps ?

Mon corps me donne en effet (si je prends soin de l’écouter … ) de précieuses informations : mon estomac (et pas que lui parfois…) peut me renseigner sur mon état de faim et de rassasiement, ma bouche sur ce dont j’ai envie, sur mon niveau de plaisir et de satisfaction quand je mange …

Et ma tête ?

Et manger avec ma tête est justement ce qui me permet de choisir et donc d’être libre. C’est bien grâce à ma tête que je peux choisir mes aliments en fonction de ce qui fait sens dans ma manière de manger (pas ou peu de viande, des produits bio ou locaux, issus de filières sélectionnées, français ou que sais-je encore), c’est bien grâce à ma tête que je peux réduire ma consommation d’aliments industriels et cela au service de prendre soin de ma santé.

Oui mais … vous avez peut être remarqué que la tête a parfois la fâcheuse tendance à contraindre le corps de manière inflexible et cela ne fait que générer de la souffrance. Dans ce cas nous sentons en nous comme un combat, une tension…qui finit presque toujours par nous nuire.

Un juste équilibre …

Les deux se complètent finalement. C’est un équilibre précieux : écouter son corps (il nous parle de nos besoins physiologiques et affectifs) et se servir de notre mental pour faire des choix profondément bons pour nous.

Je vous invite, si cela vous parle et si cela a pu générer de la souffrance chez vous, à observer lors de votre prochain repas :

  • Ces histoires du corps (faim, niveau de rassasiement, plaisir et satisfaction etc …)
  • Et en parallèle les histoires de la tête : cela peut être des histoires de restriction (ne mange pas trop, pas de cela, tu vas grossir etc …) qui vous poussent à vous restreindre avec peut être des conséquences plus ou moins fâcheuses à moyen terme (craquage, frustration) …
    Et/ou des histoires de gourmandise (finis ou reprends en c’est trop bon, faut pas gâcher, j’aime tellement cela que je pourrais en manger des tonnes …) et qui vous poussent à trop manger.

Bonne observation !

Besoin d’un coup de main dans cette démarche ? N’hésitez pas à me contacter.

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