Gros, mince, petit, grand, mou, musclé, plissé, lisse, cassé … il y a autant de corps que de personnes sur cette planète. Et il y a de forte chance qu’à la loterie des corps, tu n’es pas gagné celui qui te convenait !
A cela tu ajoutes ton histoire de vie, les changements, les coups durs au boulot et dans ta vie, les problèmes de santé, les grossesses, les émotions et le stress mal gérés, les régimes etc … et ton corps a encore changé. Bon et puis tu vieillis aussi !
Et finalement, tu te retrouves dans un corps qui te plait franchement moyen, parfois bien bien loin des « normes » de la société : trop gros, trop mince, trop mou, pas assez musclé, trop musclé, pas assez féminin, trop ridé, des petits ou des gros bourrelets, des os trop saillants …
Et la comparaison est douloureuse …
Pourtant, devant ton écran de téléphone, paisiblement installé à scroller sur les réseaux sociaux, tu reçois ce genre d’infos : « AIME TON CORPS, ACCEPTE LE TEL QU’IL EST » et tous ces frères et sœurs (sois toi-même, aime toi comme tu es, t’es belle/beau …). Conseils généralement prodigués par de jeunes femmes/hommes à la musculature parfaite bien que légèrement photoshopée, accompagnés de plans alimentaires « healthy » et autres programmes sportifs « high intensity » (ou du yoga cela dépend). Passons sur ce détail.
« Mais bien sûr c’est LA solution, la fin de mes souffrances ! » te dis-tu. A compter d’aujourd’hui j’ai juste à aimer mon corps, je l’accepte tel qu’il est.
Oui mais … pas si facile de « juste » aimer son corps.
Ce n’est en fait qu’une injonction de plus, qui ne fait en général qu’aggraver la souffrance.
Tu as en réalité le droit de ne pas aimer ton corps …
Quel que soit sa forme, sa taille, sa couleur. Tu as le droit de ne pas aimer ses petits ou très gros défauts. C’est humain de se sentir mal à l’aise avec son corps.
Et on ne juge pas. Certaines personnes en surpoids peuvent ne pas comprendre qu’une personne plus fine soit en souffrance avec ce qui lui semble être un tout petit détail. Une personne sans poitrine peut ne pas comprendre qu’une personne à forte poitrine ne soit pas fière de celle-ci. Les exemples sont nombreux. Mon expérience m’a appris que la souffrance avec son corps n’a pas de forme, de sexe ou d’âge type.
En revanche, ne pas l’aimer ne t’oblige pas à le maltraiter, le négliger, ni à lui déclarer la guerre. Tu peux essayer d’interagir de manière plus bienveillante avec lui. Une sorte de traité de paix qui vise à tolérer ses imperfections, à être compatissant(e) avec ses défauts. Dans le seul but de vraiment prendre soin de lui.
Besoin d’aide ? Le programme « Faire la paix avec mon corps » est fait pour cela.
Par ici : https://www.virginiebrissondiet.com/travailler-avec-moi/